Comment Préparer le NaNoWrimo ?

La semaine dernière je vous expliquais pourquoi je voulais faire le NaNoWrimo cette année. Aujourd’hui, l’idée est de vous partager la façon dont je prépare ce challenge d’écriture.

Pour moi, le mois de novembre sera placé sous le signe de l’écriture au kilomètre. Pas le temps de penser à pourquoi, comment, qui, où, il va falloir enfoncer de la touche de clavier et taper sur celui-ci de manière frénétique. Je ne serais pas là pour faire dans la dentelle. L’objectif est de produire un bon gros pavé de texte qu’il sera bon de dégrossir par la suite. On veut du mot et de la phrase !

Pour parvenir à mes fins et délivrer ce monumental amas de mots, il faut que je vous dise quelque chose qui doit rester entre nous. Si vous me promettez de ne pas le répéter, je vais vous dire comment je vais réussir cet accouchement sans péridurale. Vous êtes prêts ?

Je me prépare.

Voilà c’est dit, vous savez.

Je n’y vais pas les mains dans les poches, les doigts dans le nez, la fleur au fusil. Un combat de cette taille, ça s’anticipe. Il faut préparer le terrain, creuser par là, tailler par ici, cueillir des idées délicatement. C’est toutes ces recherches méticuleuses qui vont me permettre de sortir des mots comme une rafale de mitraillette.

Alors oui ce mois d’octobre est laborieux, je trainasse, je fouille, je lis, je cherche, j’écris, je me documente, je réfléchis (oui oui). Je cherche à planter le décor, façonner les personnages, imaginer les intrigues, établir l’univers et bien d’autres choses encore, avant d’envisager de tout envoyer au front.

Sans support dans lequel s’épanouir, les mots vont juste tomber dans le vide. Alors tel un créateur divin, je façonne un monde. Au premier jour, la cosmogonie, au deuxième les mythes et légendes, au troisième émerge un univers doté de nature, au quatrième poussent des villes, au cinquième, paf un bestiaire vient remplir les vides, au sixième voilà que la politique, l’économie et la religion se ramènent. Au septième, plutôt que de me reposer comme l’autre créateur, il faut encore trouver des noms pour tout ça, tracer des cartes, construire une histoire qui tienne la route, des personnages hauts en couleur et j’en passe.

Je ne sais pas comment il a fait en une semaine mais de mon coté, ça fait déjà quelques temps que je suis dessus, mais il faut dire que je n’y suis pas non plus 24h/24h, 7j/7. J’aurais voulu l’y voir moi, mon homologue s’il avait du aussi faire à manger, travailler en CDI à coté, tenir sa maison, avoir une vie de famille, dormir. Si c’est pas là l’œuvre d’une personne célibataire au chômage sans enfants, je sais pas ce que c’est.

Après mes bêtises, car il en faut aussi sinon la vie est beaucoup moins drôle, je retourne faire mes recherches pour vous créer un univers, qui, je l’espère sera autant voir plus intéressant que celui dans lequel on nous a mis.

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