Les utopiales 2025 + nano

Cette semaine j’ai testé pour vous les Utopiales !

Les Uto quoi ? Les Utopiales c’est un festival de l’imaginaire qui a soufflé sa 25 eme bougie cette année. Festival international de science fiction et de fantasy organisé sur la ville de Nantes, ce sont des conférences, expositions, expériences qui sont proposées autour d’un thème. Cette année le thème était la singularité.

Habitant à Nantes, je me devais de retourner à ce festival auquel je n’étais pas retourné depuis 4 ou 5 ans (déjà). Beaucoup de changements (positifs) tant sur la disposition des lieux que sur les contenus. Pour un lecteur comme moi, que dire du super espace librairie sur place qui propose plus de 25 000 titres (oui monsieur) hormis que c’est le paradis ? J’ai également été agréablement surpris de constater qu’une très grande place était désormais accordée aux jeux de société et de jeux de rôles.

Ce festival pour moi c’était l’occasion de me faire des contacts pour mon projet d’édition de livre de fantasy. Spoiler : c’est un demi échec. Pourquoi seulement un demi et pourquoi un échec me diriez vous ?

C’est un échec car je n’ai tout simplement pas abordé d’éditeur ou d’éditrice lors de ce festival alors qu’il y en avait. La faute à pas de chance ? Disons que c’est plutôt car à mes yeux, je n’ai pas encore de projet viable et pitchable en tant que tel donc sans intérêt pour mon potentiel interlocuteur qui doit être trèèèès sollicité dans ce genre d’évènement. Autant ne pas faire perdre de temps à des pros avec le risque de se griller.

Mais alors pourquoi je considère que c’est malgré tout une demi réussite ?

Tout simplement car j’avais ciblé une conférence dont le thème était « Mnémos : déjà la trentaine ! » avec la présence de Frédéric Weil, de Bleuenn Guillou, éditeurs de la maison d’édition Mnémos et de Julien Guerry comme modérateur. Au delà de leur anniversaire et du fait qu’il s’agisse d’une des maisons d’édition que je vise, cela a surtout été l’occasion d’écouter des acteurs de l’édition parler de leur métier, de la façon dont ils voyaient les choses et ce qu’ils cherchaient chez un auteur. Beaucoup de choses m’ont fait écho et fait réfléchir sur ma façon de faire. Du positif donc.

Hâte de revenir l’année prochaine sur ce festival ou un autre avec un projet de livre a présenter ou du moins avec le background nécessaire pour aller à l’assaut d’éditeurs.

Au delà de cette intervention, j’ai profité de ce festival pour m’initier et découvrir l’univers du JDR (jeux de rôles). Je n’ai pas été déçu du voyage si l’on peux dire. J’ai adoré la façon dont sont construits les lores (univers) de ces jeux collaboratifs, que chaque personnage, monstre, ville ait sa fiche de jeu. C’est exactement ce que je suis en train de faire pour préparer mon écriture. Je me suis même demandé si je n’étais pas en train d’écrire un jeu de rôle après cette immersion.

D’ailleurs pour l’anecdote, l’éditeur et créateur de Mnémos, Frédéric Weil, disait qu’à la base et avant d’être une maison d’édition de livres, Mnémos était une maison issue du jeu de rôle et que ses premiers auteurs venaient des JDR qu’ils avaient édité. La boucle est bouclée.

Sinon petit point NaNoWrimo étant donné que le mois de novembre a déjà commencé depuis 3 jours. Le chifre 0 résume bien mon avancée : zéro mot d’écrit, zéro seconde accordée à ce challenge que je prépare depuis déjà un petit bout de temps. Par contre je ne désespère pas de réussir à écrire les 50 000 mots. Il suffit juste que je réoriente mes objectifs en semaines et non en jours et les 1667 mots à la journée de prévue. Si je fais le calcul, je suis déjà à 5000 mots de retard. Je vous dirais lundi prochain si j’ai réussi à faire une remontada des familles sur le sujet et écrit les 16 670 mots que je suis censé pondre pour lundi 10 novembre 2025.

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